Sous la Présidence de Son Excellence, Monsieur ISMAÏL OMAR GUELLEH, Président de la République, Chef du Gouvernement a eu lieu ce Mardi 23 Janvier 2024, la 2ème Séance du Conseil des Ministres.

Ont été examinés et approuvés les textes suivants :

MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE, PORTE-PAROLE DU GOUVERNEMENT.

1ERE QUESTION : Projet de Loi autorisant la ratification du traité portant création de l’Autorité Intergouvernementale pour le Développement (IGAD). 

Le Projet de Loi a pour objet la ratification du traité portant création de l’Autorité Intergouvernementale pour le Développement (IGAD).

Le nouveau traité portant création de l’Autorité Intergouvernementale a été adopté lors du 14ème Sommet Ordinaire des Chefs d’Etats des pays membres de l’IGAD qui s’est déroulée le 12 juin 2023 à Djibouti.

Le nouveau traité se substituera à l’Accord portant création de l’IGAD du 21 mars 1986. Ce nouveau cadre légal réactualisé vise à renforcer la gouvernance des organes et étend le champ de coopération entre les pays de l’IGAD. Les principaux changements introduit par le nouveau traité portent (i) sur l’adoption du budget par l’Assemblée des Chefs d’Etat et de Gouvernement, (ii) la création de deux postes de secrétaires exécutifs adjoints nommés par le Conseil des Ministres de l’IGAD, (iii) de l’introduction du principe de rotation alphabétique pour la Présidence de l’IGAD ainsi que (iv) de l’ajout de l’Arabe comme langue officielle de l’organisation.

Le nouveau traité définit également les domaines de coopération qui sont au nombre de 18 et qui vont pour les principaux de (i) la libéralisation du commerce en passant par (ii) le développement, (iii) la culture ainsi que le (iv) sport.

Ce traité prévoit et encourage la coopération avec les autres organisations de coopérations économique régionales en vue d’atteindre la réalisation des objectifs du traité instituant la communauté économique internationale ainsi que l’Union Africaine. Il envisageaussi la coopération avec les institutions internationales telles que l’ONU et ses organisations spécialisées.

La ratification dudit traité permettra de consolider la structure de l’organisation et de soutenir les efforts des pays membres afin de répondre avec ambition aux défis existants et émergents tels que les défis de (i) développement, (ii) sécuritaires, (iii) sanitaires et(iv) environnementaux pour ne citer que ceux-là.

MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES, CHARGE DE L’INDUSTRIE.

2EME QUESTION : Projet d’Arrêté portant approbation du budget prévisionnel de l’Institut de la Statistique de Djibouti (INSTAD) pour l’exercice 2024. 

Le budget prévisionnel de l’Institut de la Statistique de Djibouti est arrêté en équilibre entre produits et charges à 445 902 308 FDJ.

Le budget prévisionnel 2024 est en progression (+160 millions de FDJ) par rapport aux réalisations de 2023.  Les produits de l’exercice sont constitués de la subvention de l’Etat. Les charges d’exploitations de l’INSTAD se chiffrent à 400,7 millions FDJ en 2024 contre 279,9 millions FDJ pour les réalisations de 2023.

Les charges de personnel s’élèvent à 346,9 millions de FDJ en 2024 contre 253,1 millions FDJ de réalisations en 2023. Les achats et fournitures s’élèvent à 20,7 millions FDJ en 2024 contre 14,5 millions FDJ.

Cette augmentation est due à la prise en charge de certaines dépenses du 3ème   Recensement Général de la Population. Les autres charges sont les services extérieurs (9,1 millions FDJ) en augmentation (+6,9 millions FDJ) par rapport au budget 2023.L’augmentation des charges est liée en 2024 à l’intégration des ingénieurs en fin de formation et l’accroissement des activités du 3ème RGPH. L’INSTAD prévoit de réaliser des investissements d’un montant de 45,2 millions FDJ destinés à l’acquisition de véhicules pour les opérations de terrain, de mobiliers de bureau et d’équipements informatiques.

Le budget 2024 s’inscrit dans le cadre de l’exécution du 3èmeRecensement Général de la Population et de l’Habitat, de la mise en place de différents outils de statistiques ainsi que l’organisation du système national avec la mise en place du Conseil Supérieur de la Statistique et du Comité de Programmes Statistiques et de Méthodologie.

SECRETARIAT D’ETAT CHARGE DES INVESTISSEMENTS ET DU DEVELOPPEMENT DU SECTEUR PRIVE.

3EME QUESTION : Projet d’Arrêté portant approbation et rendant exécutoire le budget prévisionnel de l’exercice 2024 de l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANPI). 

Le budget prévisionnel 2024 de l’ANPI est arrêté en produits à 205 653 829 FDJ et en charges à 198 653 829 FDJ.

Le budget est en augmentation (+17%) par rapport aux réalisations de 2023. Les produits qui s’élèvent à 205,6 millions FDJ sont constitués principalement des prestations de services (136,9 millions FDJ) et de la subvention de l’Etat (68,7 millions FDJ).

Les charges de l’exercice se chiffrent à 198,6 millions FDJ en 2024 contre 187,9 millions FDJ en 2023. L’ANPI compte investir 7 millions FDJ dans le renouvellement du parc automobile. L’ANPI a acquis un terrain de 100 hectares pour l’édification d’une zone économique spéciale.

Afin d’accroître ses revenus, l’ANPI va mettre en place de nouvelles offres de services rémunérés telle que l’appui au secteur privé dans l’élaboration de plan d’affaires et la perception de commission sur les terrains à usage de projets vendus pour le compte de l’Etat. L’ANPI introduira également au titre de l’exercice 2024 une nouvelle disposition d’obligation de dépôts de garanties de bonne exécution concernant les projets d’investissements.

L’Agence a pour vocation de créer les synergies entre tous les acteurs intervenants dans la promotion et le développement du secteur privé et compte intensifier ses activités pour contribuer davantage à l’amélioration du climat des affaires, à renforcer l’attractivité de la République de DJIBOUTI pour les IDE (Investissements Directs Étrangers) et au développement du secteur privé par la hausse des investissements.

COMMUNICATIONS. 

Le Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale, Porte-parole du Gouvernement, a fait un rapport de mission sur la participation du Président de la République, Son Excellence Monsieur Ismaïl Omar Guelleh, au 42ème Sommet Extraordinaire de l’IGAD qui s’est tenu du 18 janvier 2024 à Kampala (Ouganda). Il a également réaliséun compte rendu sur la participation du Chef de l’Etat au 19ème Sommet du Mouvement des pays non-alignés qui s’est également tenu le 19 janvier 2024 à Kampala (Ouganda). Enfin, le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, Porte-parole du Gouvernement a fait un compte rendu sur la participation du Président de la République à la cérémonie d’investiture du Président Felix Tshisekedi qui s’est tenu le 19 janvier 2024 à Kinshasa (République Démocratique du Congo).

Le Ministre de l’Economie et des Finances, chargé de l’Industrie a fait une communication sur l’état d’avancement de la mise en œuvre du 3ème Recensement Général de la Population et de l'Habitat (RGPH-3) de Djibouti et souligne que ce recensement consiste à mettre à jour les indicateurs socioéconomiques et démographiques, répondant à une forte demande de données actuelles pour orienter les politiques de développement. C’est un gage de meilleure orientation des investissements que l’Etat mène dans le cadre de la recherche du mieux-être de ses populations dans les secteurs sociaux de base, dans la lutte contre la vulnérabilité la pauvreté et aux crises multiformes et la réalisation des infrastructures économiques.

Douze ans après le 2ème récemment, la demande de données statistiques fiables et actualisées dans notre pays reste forte auprès des tous les utilisateurs notamment les intervenant en matière de développement économique et social. Il a indiqué que l’exécution de 3èmerecensement permettra de pallier à ces insuffisances en matière de données statistiques et démographiques.

Enfin et en perspective, il souligne le volet desréformes de la statistique mise en œuvre par son département à travers les 5 axes stratégiques : (i) d’une meilleure production des statistiques, (ii) d’un meilleur dispositif organisationnel (iii) d’une meilleure mobilisation du capital humain, (iv) d’une meilleure motivation et (v) d’une meilleure coordination. 

 

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