Dans le cadre du processus d’amélioration de la qualité des données, le Ministère de la Santé, à travers la Direction des Programmes de Santé Prioritaires, a organisé un atelier de réflexion sur la qualité des données du paludisme, du VIH/sida et de la Tuberculose.
Présidé par le Secrétaire Général du Ministère de la Santé, Monsieur Mohamed Ali Mohamed, cet atelier a également vu la participation de la Directrice Générale de l’Offre de Soins, Madame Sahara Moussa Bouh, de la Directrice des Programmes de Santé Prioritaires, Madame Mounira Ali Ahmed, et du Docteur Bouh Abdi Khaireh du PNUD.
Cet atelier de réflexion a réuni l’ensemble des hauts cadres du ministère de la santé, les responsables du CHUD, les médecins chefs des centres de santé communautaires, les médecins chefs des 5 régions de l’intérieur ainsi que les points focaux pour les données de toutes les structures sanitaires du pays.
L’objectif de cet atelier est d’analyser la qualité des données programmatiques (épidémiologiques et logistiques) de chacun des trois programmes, de comprendre les tenants et les aboutissants sur la qualité et l’appropriation des données par les structures de soins et de formuler des recommandations concertées et réalisables.
Dans son intervention, le Secrétaire Général du Ministère de la Santé a souligné que les données épidémiologiques de routine et de consommation nous permettent d’avoir une bonne image de la situation de ces trois maladies et, par conséquent, de prendre des décisions orientées sur les vrais défis. Au cours des vingt dernières années, des investissements considérables ont aidé notre pays à renforcer son système d’information sur la gestion sanitaire, notamment les données statistiques des services de routine, la surveillance des maladies et d’autres sources de données essentielles utilisées dans la riposte contre le VIH/SIDA, le paludisme et la tuberculose. Ces investissements sans précédent ont permis aux pays de suivre et d’évaluer régulièrement leurs programmes de prise en charge du VIH/sida, du paludisme et de la Tuberculose en fournissant des données au niveau des établissements sur une multitude d’indicateurs de services. Les statistiques sur les services de routine sont généralement conservées dans un système d’information national sur la gestion sanitaire, à l’image du logiciel District Health Information Software (DHIS2).
Au micro de la RTD, le Secrétaire Général du Ministère de la Santé a déclaré que pour suivre l’évolution des tendances et prendre de bonnes décisions de lutte, les données de surveillance épidémiologiques de routine générées à travers la plateforme DHIS2 et les données de consommation générées doivent être correctes, exactes et promptes.